jeudi 29 novembre 2012


C'est officiel vous trouverez le livre "La terre des hommes" des le mois de décembre au Super U de la Mure. On se met petit à petit à la grande distrib.

mardi 20 novembre 2012

Rencontre


... Un oiseau de nuit s'envola sur son passage, un renard invisible lança une longue plainte, le vent s'engouffrait dans les branches et produisait une douce mélodie aux oreilles de Noélla. Puis, petit à petit, et si subtilement qu'elle ne s’en rendit pas compte tout de suite, les sons s’éteignirent. Quelque chose perturbait l'équilibre de la forêt. Et cette chose la suivait. Se raisonnant pour que la panique ne prenne pas le dessus, elle se baissa tranquillement pour ramasser une pierre, et pivota légèrement sur elle même. Elle fit face à deux yeux jaunes. Sa bouche allait s'ouvrit sur un cri, mais les premières lueurs de l'aube révélèrent la plus magnifique mais terrifiante bête qu'elle n’ait jamais vu : un loup. L'animal au pelage noir la regardait, il semblait se moquer de son misérable caillou, qui ne lui ferait aucun mal, et de toute façon, le temps qu'elle décide de le jeter, il serait déjà sur elle, ses crocs s’enfonçant dans sa chaire tendre. Mais ni elle ni lui n’esquivèrent un geste. Le temps passa, il semblait n’avoir aucune emprise sur eux. La forêt se réveillait, et semblait ne plus prêter attention au sort qui lui serait réservé. Noélla se noyait dans ses prunelles fauves, il semblait lui raconter l’âge des loups, les mythes et les légendes narrées depuis la nuit des temps par des peuples craignant la bête maudite qui, dans l’ignorance et l’incompréhension, exterminaient ses frères. Ou ceux considérant l’animal  comme le passeur d’âmes des guerriers de jadis, le vénérant et le considérant comme leur frère de sang. Puis, tranquillement, il se mit en mouvement. Chacun de ses pas l’approchait de plus en plus d'elle, mais Noélla semblait comme hypnotisée, et ne pouvait bouger. Quand il fut si près qu'elle sentit la chaleur de l'animal, elle ferma les yeux, s'abandonnant au sort que le loup déciderait pour elle. Le corps du loup était à présent à coté d'elle, et elle ne put s’empêcher d'étendre ses doigts pour frôler l'animal. Elle retint son souffle, pensant qu'il ne tolérerait pas se contact, mais rien ne se passa. Il continua son chemin, s’enfonçant dans la forêt dense. Son cœur battait si fort que ses mains en tremblaient. Elle resta encore plusieurs minutes sans bouger, puis, réalisant que le jour s’était levé, elle décida de rentrer. Elle ne vit pas qu'un spectateur avait assisté à cette rencontre.

lundi 5 novembre 2012

Tome 1, Chapitre 1 : Exilé




Des éclairs aveuglant étaient projetés de toutes parts. Ils envahissaient la salle du trône. Ils analysèrent très vite la situation: trois gardes étaient à terre et deux elfes, des mages, se tenaient côte à côte. Les éclairs provenaient de leurs mains tendues vers le trône millénaire, symbole du pouvoir d’Alférime, qui explosa en produisant une vive lumière verte. Comment cela avait-il pu se produire. Les Renégats se tenaient terrés depuis plusieurs siècles, oubliés de tous. Mais deux d' entre eux se tenaient devant les trois nouveaux arrivants, deux hommes et une femme. Empoignant l’elfe aux yeux bleus, celle-ci le plaqua contre le mur. Une demi-seconde plus tard un éclair explosa à l' endroit exact où il se tenait. Quand à l’autre homme, se déplaçant à vive allure une épée dans chaque main, il décapita le premier mage et, comme dansant, se plaça devant le deuxième renégat. Il n’eut pas le temps de réagir, deux lames, nommées Srydäl et Calistey, transperçaient sa poitrine.